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Quelques rappels de l’Occitanie au Moyen-Âge

Au XIIème siècle, seul le clergé possédait le savoir de l’écriture. L’Occitanie prospérait et Toulouse était un centre culturel animé et rayonnant dans tous les pays de la Méditerranée. Les rencontres entre orient et occident étaient multiples et les échanges de connaissances enrichissaient et nourrissaient un parfum artistique un état l’esprit du Joy, de l’art et la poésie dans le langage des oiseaux très nettement inscrit dans nos images. L’humour était utilisé pour transmettre des messages.

Le dualisme, le jeu de l’inversion, le langage des oiseaux étaient d’usage et le dualisme était leur croyance. Cette époque était dangereuse pour les gnostiques Albans, les « Cathares », etc.… Condamnés à se cacher de l’inquisition pour leur croyance.

Ces hérétiques de 1204 à 1244 ont réuni leurs hautes connaissances afin de les transmettre aux générations futures. Les auditeurs recevaient les enseignements à travers ces images naïves impossibles d’être décryptées par le clergé, les seuls lettrés. Ce sont des icônes/images/symboles, d’un enseignement qui a traversé les âges. Elles ont été codifiées pour être comprises et utilisées afin de nous laisser un héritage immatériel d’une culture ou l’Escarboucle représente l’essentiel.

Pour exemple, voici un extrait du « Roman de la Rose » dans le de langage des oiseaux pour parler de l’Étoile cachée. « L’Escarboucle ».

« Il n’y a là d’autre soleil qui rayonne que cette Escarboucle flamboyante. Elle éclaire ces lieux plus magnifiques que nul soleil qui soit au monde. Elle envoie la nuit en exil, elle fait le jour éternel, sans fin et sans commencement ; c’est un soleil qui se tient au même point sans passer par les signes de l’année ni par les heurs qui mesurent le jour, c’est un soleil qui n’a ni midi, ni minuit.

 

L’Escarboucle a si merveilleux pouvoir que ceux qui s’en approchent et mirent leu face dans l’eau voient toutes les choses du parc de quelque côtés qu’ils se tournent et les connaissent proprement ainsi qu’eux-mêmes ; et après qu’ils sont vus là, ils ne seront jamais le jouet d’aunes illusion, tant ils y deviennent clairvoyants et savants.

 

Je vous enseignerai une autre particularité : les rayons de ce soleil ne troublent pas la vue de ceux qui les regardent et ne les éblouissent pas mais ils les réjouissent, renforcent et revigorent leurs yeux par clarté »

Jean de Meung XIII siècle.